La démarche indu
Pour ce faire, nous allons nous inspirer de la manière dont la biosphère fonctionne pour essayer de faire évoluer le système industriel de sorte à ce qu’il devienne viable comme l'explique Suren Erkman d’ICAST.
L'objectif de l'écologie industrielle de favoriser l'émergence de synergies entre les entreprises de sorte qu'elles réutilisent entre-elles, ou avec les collectivités, leurs résidus de production (vapeurs, eau, déchets...).
Cette approche permet ainsi d'optimiser l'utilisation de la matière dans les process industriels. Comme le souligne Motoyuky Suzuki (directeur du Zero emission Forum au Japon) après la productivité du travail et du capital, vient maintenant la productivité de la matière première.
Constat
Les activités industrielles sont de fortes consommatrices de ressources naturelles et générent un certain nombre de pertes comme les déchets ou les rejets liquides. Conscients de ces pertes, les entreprises se dotent de systèmes permettant de les limiter et de les traiter. Malheureusement, ces approches reposent essentiellement sur un traitement à la fin, ou "end of pipe", qui ne favorisent que rarement la réutilisation et générent une concentration des pollutions (boues de station d'épuration ou cendres des usines d'incinération).
Il existe d'autres pertes qui sont plus rarement étudiées comme la chaleur, l'eau ou la vapeur, alors qu'elles pourraient être valorisées auprès d'autres entreprises. Ces échanges pouvant être sources de revenu pour les entreprises.
Aujourd'hui peu d'entreprises se lancent dans ces démarches d'écologie industrielle pour différentes raisons dont un manque de culture sur le sujet.
Néanmoins, des opérations d'écologie industrielle existent à travers le monde comme par exemple : Kalundborg au Danemark ou les démarches zéro émission au Japon. De même, de nombreux projets