"La démocratie ne consiste pas à s'unir mais à savoir se diviser"
« Une démocratie n’est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres .» Cette citation de Thomas Jefferson met en lumière l’un des principe fondamentaux de la démocratie, celui de la décision par la majorité et donc de la division entre les individus, les groupes sociaux, les institutions… Il est impossible d’avoir une démocratie sans division du peuple, puisque c’est par cette division que la majorité sera définie et la démocratie établie. En effet la démocratie peut être définie comme un système politique ou le pouvoir est détenu par le peuple dans son ensemble, sans exceptions de sexe ou d’origines par exemple et qui élit ses représentants au suffrage universel. Le terme d’ « unir » quand à lui renvoie à un rassemblement d’individus poursuivant un but commun; il est l’antonyme de « diviser » qui signifie pour des membres d’une même origine de se séparer. Au vu de ces définitions on mettra en exergue la problèmatique suivante : Dans quelle mesure la division est elle inhérente à la démocratie et en quoi cette opposition est elle d’une importance capitale pour la bonne marche de cette dernière?
On articulera notre réflexion autour de deux axes majeurs portant tout d’abord sur le fait que la démocratie entraîne forcément une divergence des points de vue et donc la création d’une opposition au pouvoir en place, puis sur la nécessité de cette opposition pour la démocratie.
La mise en place de la démocratie entraîne forcément la mise en place d’une division et cette division vaut mieux qu’une unité parfaite.
Dans cette partie on abordera la mise en place de l’opposition en démocratie, en quoi celle ci est inhérente à la démocratie et en quoi elle est prèfèrable à une utopique union politique qui pourrait entraîner des dérives dangereuses
Dans une démocratie, la