La « déscolarisation » comme parcours de disqualification symbolique
Présentation de l'ouvrage
« La « déscolarisation » comme parcours de disqualification symbolique », par Mathias Millet et Daniel Thin, a été édité en 2011. Cet ouvrage fait suite à « La déscolarisation » (Paris : La dispute) par Dominique Glasman et Françoise Oeuvrard édité en 2004.
Définition : Concept flou qui rassemble des catégories de jeunes disparates en décrochage scolaire.
Ce livre a pour but de répondre à la question, où en sommes-nous avec le problème de « déscolarisation » sept ans après la première publication ? Le phénomène d'abandon des études avant la fin de la scolarité obligatoire ou bien même celui de rupture avec l'école n'est pas nouveau chez les jeunes et il prend une place importante dans le système social et scolaire actuel. L'objet de ce livre est de repérer et d'analyser les différents parcours des élèves mais aussi de voir de quelle manière les professionnels et les institutions font face à cette situation. Cette nouvelle édition permet de nuancer certains sujets comme par exemple la démission des parents dans le processus de scolarisation, mais aussi la délinquance, le décrochage direct des études...tout ce qui pourrait mener à la déscolarisation des jeunes. Auteurs
Mathias Millet est maître de conférences en sociologie à l'IUFM de Poitiers et membre du Groupe de recherche sur la socialisation. Il a publié Les étudiants et le travail universitaire, 2003.
Daniel Thin est maître de conférences en sociologie à l'Université Lyon-II et membre du Groupe de recherche sur la socialisation. Il a publié Quartiers populaires. L'école et les familles, 1998.
Méthodologie
Les enquêtes sont menées dans les départements de la Loire et du Rhône, sur trois années auprès de collégiens «déscolarisés», mais aussi de professionnels de l'école, du travail social et de la justice. Les auteurs étudient les modes de confrontation