La Fable et la Verite
Commentaire littéraire : La Fable et la Vérité, FLORIAN
La Fable est un genre d’argumentation très en vogue au XVIIe et XVIIIe siècle. Au XVIIIe siècle, les Lumières était le mouvement dominant dont VOLTAIRE était considéré comme l’un des personnages les plus représentatifs. Le fabuliste FLORIAN, petit-neveu de Voltaire, partage également les idées des Lumières, il s’engage alors dans la défense de la raison. Ainsi, FLORIAN avait une opinion négative de la noblesse qu’il jugeait « creuse ». Cependant, il fut exécuté pendant la Révolution Française en 1794, deux ans après avoir publié son recueil Fables en 1792 où apparaît la fable La Fable et la Vérité mettant en scène deux allégories. Nous pouvons alors nous demander en quoi ce texte illustre-t-il la maxime « plaire pour instruire » ? Dans un premier temps, nous allons nous pencher sur les deux portraits de la Fable et de la Vérité. Dans un second temps, nous aborderons l’opposition mais surtout l’alliance des deux allégories.
FLORIAN met en scène deux allégories de la Fable et de la Vérité. D’abord, l’auteur dresse un portrait pathétique de la Vérité avec le champ lexical de la solitude ; on peut relever au vers 5 « morfondue », au vers 12 « seule », au vers 16 « fais peur à tous », au vers 4 « fuyait sa vue » et le champ lexical de la pauvreté par exemple au vers 1 « nue », au vers 6 « asile », au vers 15 « retraite », au vers 13 « gèle » et au vers 3 « ses attraits par le temps étaient un peu détruits ».
De plus, on constate dans la description de la Vérité l’allitération de la consonne « -t » très dissonante, procurant l’effet de vieillesse et la décrépitude de la Vérité.
De même, l’interjection « Hélas ! » au vers 14 prouve le désespoir de la Vérité.
Ensuite, Florian utilise des hyperboles telles que « jeunes et vieux » au vers 4, « en vain » au vers 14, « à tous » au vers 16 et « toute » au vers 1 afin