La faiblesse de volonté: un exemple personnel
Le problème de volonté auquel je fais face tous les jours, donc qui est plus que récurant est de me gratter, surtout les jambes, avec exagération. Bien sûr, on le fait tous, lorsqu’une partie de son corps démange, de se gratter quelques fois, et ensuite la démangeaison est déjà oubliée. Mais pour moi, c’est malheureusement beaucoup plus compliqué. Je me gratte de façon que je qualifie moi-même, comme compulsivement. Il est tout à fait irrationnel de ma part de poser un tel geste, puisque je me blesse à maintes reprises au même endroit de mon corps, en particulier mes jambes. Elles sont d’ailleurs couvertes de cicatrices… Donc, je qualifie cette faiblesse de volonté de compulsion. La définition de compulsion étant ; force intérieure qui pousse impérieusement le sujet à accomplir certains actes et à laquelle il ne peut résister sans angoisse ni culpabilité, je crois que c’est tout à fait ce qui catégorise mon problème. Le type de causes de mon problème est un déclencheur perceptuel puisque, lorsque je me touche les jambes, il est presque impératif que je me gratte, c’est aussi bête que cela. Ce n’est pas un déclencheur cognitif puisque mon problème concerne mon corps, alors, ces options sont toujours offertes à moi et donc il n’y a rien qui change dans mon environnement qui peut m’inciter à prendre cette décision irrationnelle. Ce n’est pas non plus un type de motivation viscérale, car ce n’est pas un problème de cause interne, une émotion forte ne change rien à mon comportement et je n’ai pas non plus d’état de manque. Ni un problème de désalignement de motivation et d’appréciation puisque ce n’est pas quelque chose qui me motive et que j’apprécie. C’est tout simplement une compulsion. Et d’ailleurs, il n’est pas non plus question d’un renversement de perspectives temporelles puisqu’il ne s’agit point d’un évènement.
Par conséquent, il serait donc important de trouver un moyen de me contrôler et voici différentes stratégies de contrôle