la famille et l'école
L’ECOLE ET LA FAMILLE : LEURS INFLUENCES SUR LE
DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT. DES RESULTATS DE LA
RECHERCHE LONGITUDINALE « GRANDIR EN L’AN 2000 »
Les résultats de la recherche longitudinale « Grandir en l’an 2000 »
La recherche « Grandir en l’an 2000 »
Les finalités de la recherche
L’objectif initial de l’étude est d’identifier quelles expériences sont propices à un développement optimal de l’individu et, inversement, quelles sont les expériences préjudiciables à son épanouissement. L’étude « Grandir en l’an 2000 » prend en compte non seulement les environnements auxquels l’individu en développement participe activement (microsystèmes tels que la famille, le milieu d’accueil, la classe, etc.), mais aussi les relations entre ces différents microsystèmes, ainsi qu’entre ces microsystèmes et les exosystèmes, c’est-à-dire les environnements auxquels il ne participe pas directement, mais dont les caractéristiques et les évènements qui s’y produisent l’influencent.
C’est l’explication des différents parcours scolaires et sociaux qui est au centre des analyses. Celles-ci visent à identifier les variables et expériences éducatives qui exercent l’influence la plus déterminante dans la réalisation des potentialités de l’enfant. La littérature s’accorde pour considérer que c’est à partir d’une constellation de variables et non de facteurs isolés que l’on peut tenter d’expliquer le développement d’un individu. Les variables peuvent entretenir différents types de relations qui vont moduler l’effet de chacune d’entre elles. Certaines variables peuvent entretenir des relations de compensation, les effets négatifs d’une variable étant contrecarrés par les effets d’une autre. L’effet inverse peut se produire : certaines combinaisons de variables peuvent aboutir à l’amplification des effets de l’une d’entre elles. On peut par exemple se demander si l’influence du milieu familial est irrémédiable, si l’école ou une autre institution voire une personne