La famille face à la maladie d'alzheimer
Dans le cas de la maladie d’Alzheimer, le soignant a plus un rôle propre qu’un rôle de collaboration.
En effet, le soignant de par ses connaissances peut informer les familles en rapport à la maladie d’Alzheimer, leur donner des conseils sur le réaménagement du domicile dans le cas du maintien à domicile, sur les différentes structures d’accueils, …
En tant que soignant, elle doit être à l’écoute (active et passive) de la famille, elle doit faire preuve de discrétion et de respect envers ses familles. Elle peut les orienter vers un autre professionnel de la santé, par exemple vers un psychologue dans le cas où elle s’apercevrait que la famille ne fait plus face à la maladie et à la lourdeur de la prise en charge.
Cependant, le soignant peut aussi avoir des difficultés pour parler et écouter les familles et réagir de manière personnelle selon le problème.
Les mécanismes de défense des soignants sont :
L’esquive :
Ce mécanisme de défense est un moyen d’éviter la personne ou le questionnement de quelqu’un adroitement c’est à dire que la personne va répondre aux questions mais de manière superficielle, sans rapport direct avec la question.
Le soignant peut ne pas connaître de manière détaillée la maladie d’Alzheimer ou ne pas se sentir à l’aise pour répondre aux questions des familles si bien qu’elle esquive les réponses en disant, par exemple, « veuillez m’excuser mais j’ai d’autres soins à faire, je ne peux pas vous répondre pour le moment. »
Dans certains cas, le soignant a établi une relation de confiance basée sur le respect et sur l’écoute des familles.
Il arrive qu’un soignant ne prenne pas le temps de répondre aux questions des familles que ce soit en milieu hospitalier ou à domicile.
Ce mécanisme de défense entraîne un sentiment d’incompréhension chez la famille. Elle peut se sentir rejetée par le manque de communication avec la personne.
La rationalisation :
Dans la