La famille
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Le débat sur le PACS à l’Assemblée nationale a ravivé les craintes d’une remise en cause de la famille, donc une crise de celle - ci en France. Elle se définie au sens large comme un groupe d’individus unis entre eux par des liens du sang ou des liens d’alliance par le mariage, et au sens étroit comme un groupe social composé des parents et des enfants. Les études sociologiques offrent aussi de nombreux chiffres, qui peuvent donner lieu à des analyses contradictoires. Aussi dans quelle mesure la famille est - elle en crise en France aujourd’hui ? Toutes les tendances sociologiques convergent - elles ? Des éléments de crise peuvent aussi apparaître (première partie). Mais divers arguments peuvent être mobilisés en faveur d’un maintien de la famille (deuxième partie).
On note ainsi une augmentation du nombre de divorces : de 60 000 en 1945 à 110 000 en 1993, ce nombre a été multiplié par 2. Le taux de divortialité atteint aujourd’hui 40%. Ceci pour diverses raisons : indépendance financière de la femme grâce à son emploi, loi sur le divorce par consentement mutuel, mise en avant du bonheur personnel. Ainsi, la famille n’est plus un cadre stable. Il y a ainsi augmentation des familles monoparentales et du nombre de célibataires.
Le taux de fécondité (nombre d’enfants par femme) est aussi en baisse : de 2,73 enfants par femme en 1960, il est passé à 1,72 actuellement (en raison du travail des femmes, du coût économique de l’enfant,...). Ceci a pour conséquence une baisse de la taille des familles et un non renouvellement des générations.
Le nombre de mariages va aussi en diminuant. De 500 000 en 1946, il n’est plus aujourd’hui que de 255 000, soit un nombre