La femme et le héron
ETUDE COMPAREE
Vous relèverez et étudierez les similitudes entre « Le Héron » et « La Fille »
Copie d'un élève
Dans les lignes qui suivent, nous allons essayer de dévoiler les similitudes entre les textes « Le Héron » et « La Fille » écrits par Jean de La Fontaine. Les analogies seront relevées et commentées en suivant le développement chronologique des récits. Le Héron et La Fille sont les deux panneaux d'une même fable. De ce fait, il existe entre ces apologues un parallélisme tant au niveau de la construction des idées que de la moralité que l'on peut en tirer.
Dès l'incipit, l'on constate, dans chacune de ces fables, l'utilisation par l'auteur de termes flous, vagues, non définis. La fable « Le Héron » débute en effet par ces expressions : « un jour » [...] « allait je ne sais où » [...] « une rivière ». Ces notions imprécises laissent le lecteur dans l'ignorance de la date et de l'endroit exact où se déroule la scène. Dans « La Fille », Jean de La Fontaine fait référence à une « certaine Fille » qui peut correspondre à n'importe quelle représentante de la gent féminine et laisse le champ libre à l'imagination du lecteur. Ce type d'introduction, spécifique aux fables et aux contes, permet l'accès à l'irréel, au merveilleux et à certaines invraisemblances (par exemple des animaux dotés de parole et doués de raison). Puis l'on s'aperçoit que les deux personnages principaux, Le Héron et La Fille, sont décrits de manière sommaire. La Fontaine ne donne guère de détails. Il se contente de les croquer rapidement. Ce procédé donne une idée brève, mais suggestive, des protagonistes. Du héron, l'auteur fait une succincte description physique, évoquant ses « longs pieds », son « long bec » et enfin son « long cou ».
Ces quelques précisions suggèrent l'image, un peu simpliste, d'un échalas que l'on qualifierait aisément de pompeux, digne et hautain. On le croirait volontiers issu de la noblesse de sang, de robe ou d'épée.
Pour « La Fille