La différence entre les sexes est une réalité biologique que l'on ne peut pas dénier mais la science ne peut pas expliquer les écarts sociaux qui existent entre hommes et femmes. Le chapitre 3 de la genèse qui raconte la chute du jardin d'Eden et la photographie de Marylin Monroe, icône des années cinquante, expliquent en partie que certains clichés négatifs sur les femmes soient aussi ancrés dans la culture occidentale. « De la maternité glorieuse à la glorification de la mère au foyer ,» extrait des Femmes en France de 1880 à nos jours écrit par Yannick Ripa, met plutôt en évidence l'influence des codes sociaux, et plus particulièrement ceux qui concernent la maternité, dans la construction de l'identité féminine. Enfin, « Le mythe de la faiblesse », tiré des Droits des femmes des origines à nos jours de Ney Bensadon, invite à reconsidérer les caractéristiques (telle la faiblesse) qui semblaient définir les femmes jusqu'à maintenant. L'idée que la femme est inférieure à l'homme est plutôt commune encore aujourd'hui. Cependant, cette idée, comme beaucoup d'autres, n'est que le reflet d'un regard purement masculin. Finalement, seule l'émancipation féminine peut permettre de dépasser les préjugés pour se détacher du mythe de la femme pour l'homme.
Le « sexe faible » comme on peut encore l'entendre dire, est actuellement toujours considéré par certains comme inférieure à son homologue masculin, tant sur le plan physique que moral.
L'idée selon laquelle la femme est plus faible que l'homme est ancrée dans les moeurs depuis toujours. Dans la genèse, c'est Adam qui est condamné à obtenir la nourriture de sa famille « à force de peine », et des centaines d'années plus tard, c'est encore l'homme « qui exécute les travaux nécessitant une robustesse physique supérieure » comme le rappelle « Le mythe de la faiblesse ». La femme, elle, est cantonnée à des travaux domestiques, supposés adaptés à sa nature; d'ailleurs, les progrès techniques du XXème siècle, contribuaient,