La ferme des animaux, georges orwell
Dans son roman, Orwell dénonce le totalitarisme stalinien mais aussi les dérives du pouvoir dans l'ensemble. En effet, il existe un parallélisme entre l'URSS et la Ferme des Animaux de par les transformations politiques et leurs acteurs. Par exemple, la révolution bolchevik de 1917 correspond au soulèvement des animaux au chapitre 2 dans le livre. De la même manière, Karl Marx est incarné par Sage l'Ancien, ce sont les idéologues, et Staline est symbolisé par Napoléon, ce sont les dictateurs. On peut aussi remarquer la Tcheka (police politique soviétique) est reprise par les chiens de Napoléon.
Pour aller plus loin, nous pouvons aussi dire que l'auteur critique les dérives du pouvoir qui résultent de l'incapacité de l'Homme à apprendre de ses erreurs. Orwell illustre cette irresponsabilité dans son livre : Napoléon vit sous la l'autorité exercée par Mr. Jones et connaît donc la misère des conditions de vie sous une dictature. Pourtant, il n'hésite pas à abuser de son pouvoir une fois qu'il en a l'occasion.
Orwell exprime son avis sous la forme d'une fable satirique tout d'abord parce qu'elle permet au lecteur d'avoir un jugement plus objectif sur le sujet traité. Ainsi, l'interlocuteur déchargé de ses idées préconçues et des des préjugés sur le thème pourra se laisser convaincre plus facilement.
D'autre part, l'utilisation de la fable permet de réveiller les sentiments du lecteurs Dans cette oeuvre, certains passages sont émouvants et d'autre procurent des sentiments de révolte et d'injustice. L'exemple le plus fort est celui de la mort de