La ferme des animaux
Pour commencer, nous remarquons qu'en lisant cette extrait, Bille-Babil est prêt à tout pour stopper la peine des animaux; de là à faire un faux discours de consolation. Il invente une histoire à propos de la camionnette pour rassurer les animaux : «L'explication était la plus simple. Le fourgon avait bien appartenu à un équarrisseur, mais celui-ci l'avait vendu à un vétérinaire, et ce vétérinaire n'avait pas encore effacé l'ancienne raison sociale sous une nouvelle couche de peinture. C'est ce qui a peut induire en erreur.» l.16 à 18. Bien évidemment, tous les animaux le croit «les animaux éprouvèrent un profond soulagement à ces paroles» l.18. Deuxièmement, dans le dernier paragraphe, Napoléon accentue le mensonge de Bille-Babil en continuant de mentir aux animaux sur la mort de Malabar «Il n'avait pas été possible, dit-il, de ramener ses restes afin de les inhumer à la ferme» l.25. et pour consoler les animaux, Napoléon s'est forcé à «commandé une couronne imposante, qu'on ferait avec des lauriers du jardin et qui serait déposée sur sa tombe» l.26.
Par ailleurs, avec tous ces discours cités pour tenter de consoler les animaux, nous pouvons observer qu'une vraie manipulation s'y cache. En effet, Bille-Babil profite de son mensonge sur la mort de Malabar pour dissuader les autres animaux d'être encore plus efficace pour la Ferme: «En avant, camarades! Disait-il dans son dernier souffle. En avant, au nom du Soulèvement! Vive la Ferme des Animaux! Vive le camarade Napoléon! Napoléon ne se trompe jamais! Telles furent ses dernières paroles, camarades.» l.5 à 7. Plus loin, nous pouvons voir que Napoléon, lui aussi, profite du mensonge sur la mort de