La fidélité, l'infidèlité
D’où nous vient la notion de fidélité ? De la religion pour les uns, de l’Etat pour les autres ou encore de notre propre nature. L’infidélité dans le couple est un véritable débat de société, jamais la question
I- Un débat de société :
Selon de nombreux experts, notre société tend plus vers la recherche du bonheur individuelle que vers celui d’autrui. La question demeure, peut-on s’accomplir pleinement dans le couple ? Cette montée de l’individualisme signe le déclin de ce que le sociologue Alain Ehrenberg appelle « la société de destin ». A savoir, une vie pré écrite qui n’évoluerait pas avec le temps, illustrée par le triptyque des années 60 : un partenaire, un travail, une maison pour la vie.
Avant tout pour parler d’adultère il faut le définir.
- Définitions :
adultère, nom masculin

II - L’infidélité histoire de mœurs ?
plus que celui des hommes, c’est le discours des femmes sur l’infidélité qui a changé. Il se pose désormais en termes d’option possible et non plus d’interdits à transgresser. Un sondage Ifop (“Elle”, mars 2000) révèle que, si huit femmes sur dix valorisent la fidélité – 42 % d’entre elles la considèrent comme normale –, 11 % seulement l’estiment « obligatoire ». Là est la nouveauté : choisir l’infidélité ou la fidélité selon des critères personnels, et non plus en adéquation avec des « rôles » culturellement prédéterminés.
- En quelques chiffres :
En France, 3,8% des hommes mariés ou en concubinage avouent avoir été infidèles dans les 12 derniers mois. Contre 37% chez les Togolais, champions du monde de l’adultère. En Europe, les norvégiens se placent en tête des sondages avec 10,8%, suivis par les Anglais.
La vision de l’adultère, est différente en fonction des pays. Considéré comme normal et purement humain dans les pays d’afrique, il reste un véritable taboue dans la société européenne, les Russes quant à eux, pensent que l’infidélité solidifie le couple. Les japonnais