Jeudi dernier, après être rentré chez moi, j'allume ma télévision afin de suivre en direct la décision de la FIFA, plus communément appelée fédération internationale de football, concernant l'attribution des coupes du monde 2018 et 2022. Le verdict tombe, la Russie et le Qatar sont désignés. La stupeur est totale: Richissime, mais minuscule émirat du Golfe, sans aucune tradition footballistique, sans passé en Coupe du monde, le Qatar était présenté comme le seul des 9 candidats à n’avoir que très peu d’arguments valables à faire valoir. Si ce n’est bien sûr ses solides garanties financières. Quant à la Russie, elle n'est guère prête, mais promet de faire son possible. Moi qui croyait, naïvement peut-être au slogan de la FIFA, 'le sport et le fair-play avant tout' , me voila trompé. On semblait pourtant sur la bonne voie après la réussite de la première coupe du monde sur le sol africain, en Afrique du Sud. Mais les membres de la FIFA semblent avoir succombé aux sirènes de l'argent, et ce pour notre plus grand désarroi. Ce qui m'amène à poser la question suivante: Les enjeux financiers auraient-ils pris le dessus sur les valeurs sportives dans le monde du ballon rond? Je débuterai par l'analyse respective de la situation du Qatar et de la Russie pour ensuite décortiquer l'échec anglais et la fin de l'hégémonie footballistique européenne.
Après avoir parlé de slogan, parlons de valeurs. En effet, celles que défend la FIFA et son président, le suisse Sepp Blatter, sont en total désaccord avec les décisions prises. Car comment accepter le choix pris à Zurich jeudi dernier après avoir parlé d'équité et de confiance dans le discours d'ouverture? Le Qatar et sa suprématie économique d'un côté, les russes et leur puissance politique de l'autre, voila le sport et le fair-play piégés pour de bon.
Comme dit précédemment, et il me parait important d'insister sur ce fait, la FIFA prétend favoriser les valeurs sportives. Evoquons dés lors la situation sportive du Qatar, ce