La fin de la politique
« La fin de la politique » La politique est l’art de gouverner, de diriger une cité. Elle prend des formes diverses selon les Etats, mais est appliquée de façon quasi-universelle. La fin peut endosser plusieurs sens. Tout d’abord elle peut être utilisée dans son sens propre, comme la disparition d’un phénomène, mais elle peut également être définie comme la recherche d’un but ou les limites d’un phénomène. Les deux termes présentent des contradictions. En effet, la cité gouverné aurait t-elle un but, dans quel cas elle serait instaurée artificiellement selon des principes, ou serait-elle au contraire naturelle et posséderait ses propres lois, sur lesquels les hommes ne pourraient interférer ? Si la cité est gouvernée du fait de l’Homme, alors peut-elle tout de même s’en passer ? En effet, un est-ce un Etat régi par des règles qui lui permet de perdurer dans l’harmonie, ou bien la cité est-elle apte à se diriger d’elle-même ? Auto-gouvernée, l’Etat peut laisser entrevoir une possibilité d’implosion, mais alors qu’advient t-il d’elle ? Quel phénomène est apte à prendre le relais ? Pour résumer, la cité a t-elle été instaurée dans un but, si bien qu’elle ne pourrait disparaître car deviendrait alors essentielle à ses habitants, ou bien est-elle capable de se passer de politique sans courir à sa perte ? Pour répondre à cette question, il faut dans un premier temps examiner la nature de la cité : existe t-elle en vu d’une finalité ou est t-elle naturelle ? Dans un second temps, il est nécessaire de se demander si elle est indispensable à l’homme, et par cette question, d’étudier la place qu’elle tient dans nos sociétés actuelles. Pour conclure, il faudra étudier les limites de la politiques, et quels sont les éléments qui peuvent nuire à la cité et ainsi engendrer un nouveau phénomène qui prendra le relais.
I- La cité existe t-elle en vue d’une finalité ou est-elle naturelle ? A) La cité s’impose t-elle à l’Homme car elle lui est