La fin d'un monde 1985-1991
La fin d’un monde 1985-1991
Introduction
I. Le nouveau cours de la diplomatie soviétique
II. La fin de Yalta : à l’Est, tout est nouveau
1. La désintégration de la périphérie
2. L’implosion du centre : de l’URSS à la CEI
3. L’un sans l’autre (André Fontaine)
Chapitre 8
La fin d’un monde 1985-1991
Introduction
En mars 1985, lorsque Mikhaïl Gorbatchev est élu secrétaire général du PCUS, le colosse soviétique est à bout de souffle. Au niveau intérieur, la situation est déplorable, le système n’a plus vraiment de légitimité face à l’apparition d’une « bourgeoisie rouge ». C’est un système qui ne parvient plus à tourner, l’Etat est de moins en moins efficace et les pénuries sont de plus en plus nombreuses. En Union soviétique, les travailleurs paient des faibles loyers, ne paient pas les transports, les services médicaux et les biens de consommation sont peu chers car ils sont subventionnés. La répression maintient le pouvoir. Les dissident sont dits « malades psychiquement » et sont envoyés dans des hôpitaux psychiatriques pour être drogués. Au niveau extérieur, l’héritage du brejnevisme est tout aussi catastrophique. Les alliées africains coûtent très chers (Angola, Mozambique, Ethiopie), même constat pour Cuba et le Nicaragua. La crise économique déstabilise la démocratie populaire. Enfin, l’Afghanistan coûte aussi cher avec l’envoi de 100 000 hommes auquel il faut rajouter la course aux armements.
I. Le nouveau court de la diplomatie soviétique
- Au niveau intérieur : Gorbatchev entreprend des changements indispensables
• Lancement de la Glasnost (=transparence) : politique de la transparence. Le pouvoir renonce à la langue de bois, il veut tenir un discours de vérité.
• Lancement de la Perestroïka (= restructuration) : politique de restructuration qui consiste à réorganiser la production, les méthodes de production en essayant de donner davantage d’autonomie aux acteurs économiques c’est-à-dire aux