La fiscalité dans l'ue
Présents à travers l’Histoire depuis plusieurs siècles, les impôts apparaissent pour la première fois en Chine. Au troisième siècle avant Jésus Christ, la fiscalité chinoise comportait un impôt foncier selon la superficie des terres et payé en nature, une taxe de capitation, un système d’impôt par tête identique à toutes les personnes de 14 à 55 ans. Déjà, la fiscalité est précise et très organisée. Un peu plus tard au Moyen Orient, on retrouve ces mêmes impôts auxquels se rajoutent les droits de douanes dus à une grande activité commerciale et à une forte production.
La fiscalité Egyptienne est omniprésente sous plusieurs formes. Il existait ainsi des taxes nationales et des particularités locales.
Dans la Grèce Antique, les premiers impôts furent levés par des dirigeants tyranniques et représentaient le signe d’asservissement des populations. Plus tard survinrent les impôts indirects (taxes sur les marchandises, droits de douanes) et directs qui marquent la servitude et pèsent sur tous les étrangers (métèques). De plus, l’eisphora qui était un impôt destiné à financer la guerre devient régulier, alors que les grosses dépenses de la cité étaient assurées par les citoyens les plus riches.
De son côté, l’empire romain avait mis en place deux types d’impôts : les tributa qui sont les impôts fonciers directs et les vetigalia qui sont les impôts indirects comme les droits de douanes, d’octroi et de péage.
A l’époque médiévale, les impôts étaient collectés par les seigneurs locaux et non égaux entre les différentes classes sociales. Les plus connus étant la dîme et le ban. La dîme, longtemps perçue par les seigneurs puis par l’Eglise dans la seconde moitié du XIème siècle. Le ban, symbolisé par le droit de contraindre, commander et punir était détenu par les seigneurs. Pendant la révolution française, les révolutionnaires posent le principe d’égalité devant l’impôt. Les impôts indirects sont supprimés et l’impôt sur le revenu est mis en place dans