La flexibilité du travail
- Freiner les destructions d’emplois :
Une plus grande flexibilité permet d’amortir les fluctuations, les entreprises, face à la conjoncture, peuvent éviter de recourir à la flexibilité quantitative externe qui détruit des emplois
Les entreprises sont davantage encouragées à embaucher si elles ont la certitude que ces nouveaux emplois et leurs rémunérations sont flexibles.
- Favoriser l’insertion, éviter l’exclusion :
SI la conjoncture le permet, des formes particulières d’emplois (cf fiche 44 : la dualité du marché du travail) peuvent se transformer en emplois à durée indeterminée.
L’essentiel est d’admettre que la condition des actifs du marché secondaire est préférable à la condition des chomeurs. Cela évite au chomage de devenir un chomage d’exclusion.
Ces emplois flexibles participent au processus de formation en offrant la possibilité d’acquérir une expérience professionnelle.
- Retrouver une plus grande compétitivité et accroitre la rentabilité : les entreprises bénéficient d’une compression de leurs couts, grace à une plus grande flexibilité des emplois qui peut être répercutée sur les prix (compétitivité) ou sur les marges (rentabilité), ce qui, à terme, est favorable à l’emploi.
La flexibilité peut éventuellement amplifier la précarisation du marché du travail
- La création nette d’emplois n’est pas suffisante pour que l’efficacité de la flexibilité soit prouvée.
- La flexibilité déclenche un effet de substitution d’emplois précaires aux emplois stables (cf fiche 44 dualisme). Ainsi les formes particulières d’emplois (FPE) qui se développent, remplacent pour une part des emplois typiques. Cela tend à montrer que la flexibilité est avant tout une nouvelle gestion de la main d’œuvre.
Un renouveau du concept de flexibilité de l’emploi se manifeste dans celui de flexsécurité d’origine danois. Elle allie flexibilité du travail et sécurité des parcours individuels. Les entreprises bénéficient