La flexibilité
La fabrication des produits contrefaits peut être réalisée à l’aide de produits de base de médiocre qualité par une main d’œuvre non qualifiée, t la distribution peut être faite par des clandestins. Le service après-vente est donc inexistant.
Il existe un risque assez élevé pour la santé et la sécurité des consommateurs au niveau des produits contrefaits, et plus particulièrement pour les produits comme les médicaments, les pièces détachées d’automobile ou les jouets.
Le gros problème est que le consommateur ne se rend compte du caractère dangereux du produit qu’en le consommant. En effet, ces produits ne sont pas fabriqués conformément aux réglementations nationales ou communautaires en vigueur. Mais les contrefacteurs veulent gagner en rentabilité et n’ont donc aucun intérêt à contrôler de façon systématique et pointue leurs copies.
Cependant, certaines personnes consomment des produits contrefaits en s’imaginant que ceux-ci sont tout à fait sûrs et efficaces. Mais la présence d’une pièce défectueuse dans de nombreux produits de consommation courante peut se révéler nocive. C’est le cas des appareils domestiques par exemple. * Pertes d'emplois
La diminution d’activité des entreprises a des incidences sur le volume des emplois proposés par ces entreprises. La perte a été estimée à par le comité national anti-contrefaçon (CNAC) à 200 000 emplois dans le monde, dont 100 000 en Europe et 30 000 en France. L’OCDE, reprenant les chiffres de l’International Trade Commission (1996), note qu’aux Etats-Unis et en Europe, la contrefaçon coûterait plus de 200 000 emplois.
Si l’on reprend les secteurs des vêtements et des chaussures, des parfums et des produits cosmétiques, des jouets et des équipements sportifs, ainsi que des produits pharmaceutiques, l’impact de la contrefaçon se traduit par une perte de 17 120 emplois dans l’Union européenne. * Pertes