La folie de l'amour
La mise en scène d’Eric Vigner ne correspond pas à la lecture des scènes. Dans l’acte I, scène 1 le rideau se lève et on voit toutes sortes de choses en bois une table, une porte etc. Il n’y a même pas une malle ou même une valise pour préciser l’arrivée d’Arnolphe, il porte un long manteau avec une longue perruque style baroque s’assoit et coupe une pomme tout doucement en récitant le texte pour faire des confidences à Chrysalde tout se passe très lentement presque au ralenti. Il boit un verre de lait et il parle d’une manière pensive, il est très calme aucune impression de domination. La mise en scène est au temps du Moyen Âge. Dans la mise en scène Arnolphe est quelqu’un de méthodique. Ensuite dans l’acte II, scène 5 on voit Agnès avec une robe très moderne pas du tout du style paysanne comme les autres mises en scène, cette fois-ci c’est Agnès qui domine Arnolphe par les sentiments et elle s’amuse de la jalousie d’Arnolphe envers Horace. Dans cette mise en scène Eric Vigner a inversé les rôles Agnès devient en quelque sorte Arnolphe et celui même devient Agnès. Cela ne correspond en aucun cas à la lecture de l’Ecole des Femmes.
La mise en scène de Didier Bezace ne correspond pas à la lecture des scènes. Dans l’acte I scène 1 on ressent tout de suite la domination d’Arnolphe sur la scène il y a simplement une malle, une échelle car la scène est sur élevée et une canne pour montrer sa supériorité. Il porte un costume noir très sombre qui tranche avec celle de Chrysalde. Arnolphe est très sérieux voire sévère, il le fait montrer à Chrysalde qui lui est plus en mouvement. Une échelle pour rappeler la supériorité exagérée d’Arnolphe, on sent la violence de celui-ci. Dans l’acte II, scène 5. Agnès porte une robe style femme de chambre elle tricote et à l’air plus sûr d’elle ce qui n’a rien à voir dans la lecture des scènes, elle voit la rage d’Arnolphe et s’en amuse avec cela mais va vite le regretter car Arnolphe peut devenir une