La fonction public au maroc
I-- Forces ✓ Contexte politique favorable ;volonté du Roi Mohammed VI de doter le pays d'institutions démocratiques; détermination à poursuivre et à affermir le processus de modernisation et de démocratisation de la vie politique. ✓ Consensus élargi des partenaires économiques et sociaux autour de l’option démocratique; un potentiel en RH dont l'énergie et l'enthousiasme pour le changement doivent être mobilisés.
II-- Faiblesses ✓ Centralisation excessive des compétences et des moyens; gestion routinière et mauvaise répartition des effectifs; procédures budgétaires et financières paralysantes; système de rémunération opaque et inégalitaire (plus de 68 statut, écart entre rémunérations : ratio de 33 pour 1); système de contrôle et d'évaluation inopérant; processus législatif lent; multiplication des structures administratives ce qui entraîne une mauvaise coordination; masse salariale élevée (55.360 million de dh)représentant plus de 36 % des dépenses totales de l'Etat, soit l3% du PIB au titre de 2004 (ce taux est en Algérie 9.7%, Egypte 8.4 %, Tunisie 7.1 %, Thaïlande 5 % et en Turquie 2%). ✓ Complexité des circuits et procédures; absence de proximité; difficulté d'accès à l'information; mauvais accueil; agissements contraires à l'éthique : l’irresponsabilité, le laisser-aller ou la corruption de fonctionnaires.
III-- Opportunités ✓ L'essor des NTIC offrant de nouvelles possibilités de meilleures conditions de délais et de coût; prédisposition des organisations internationales et des partenaires du Maroc d'appuyer le programme de réforme engagé; l’administration ne souffre pas d’une pléthore de fonctionnaire : 851.300 dont 540.000 personnel des administrations publiques, 140.000 personnel des collectivités locales et 171.300 personnel des établissements publics (l’effectif des fonctionnaires par rapport à la population globale : Maroc 2.3%,Turquie 2.6%,Tunisie 3.7%, Algérie 4.2% et Egypte 6.2%).
IV-- Menaces ✓