La fontaine oeuvre

477 mots 2 pages
Les Fables de La Fontaine ont eu, en leur temps, un vif succès. Avant-gardistes, elles ne se plient à aucune des règles de la poétique classique. Bousculant les habitudes littéraires et la doctrine de l'époque, La Fontaine impose un style qui n'est pas loin d'être condamné par ces pairs. Fort heureusement, la grande majorité des lecteurs est enchantée par ses écrits et se soucie peu de savoir si les règles sont respectées ou non. Comme Molière le leur conseille, ils se laissent « aller de bonne foi aux choses qui les prennent par les entrailles ». C'est dire qu'ils jugent de la beauté d'une œuvre non selon les règles, mais avec leur goût. Et c'est aux exigences les plus fines de ce goût que répond La Fontaine.

Le siècle suivant prisera aussi les Fables, mais comme des productions d'un genre mineur. Elles commencent d'ailleurs à être récitées dans les classes; et les régents, au lieu d'en faire goûter la variété, en faussent le caractère en prétendant y retrouver une docile application des préceptes classiques.

A son époque, Mme de Sévigné, Bayle, Furetière, La Bruyère ne tarissent pas d'éloges pour les Fables.

Au XVIIIe siècle, Vauvenargues, Voltaire, Marmontel vantent sa grâce et génie, quant à Goethe, il en souligne les valeurs poétique et psychologique. Chamfort dans son Éloge de La Fontaine (1774). Il admire dans le style des Fables « l'harmonie des couleurs les plus opposées ».

Au XIXe siècle, Stendhal déclare son « amour » pour le fabuliste. Chateaubrian écrira: « A Château-Thierry j'ai retrouvé mon dieu, La Fontaine. ». Il cite de mémoire ses vers les moins connus. La Mennais le nomme le « fleur des Gaules », Balzac parle de sa « divine fable », George Sand de « ses adorables fables », Musset de cette « Fleur de sagesse et de gaîté ».

Hugo admire en connaisseur la versification des Fables et le voit comme vivant de « la vie contemplative et visionnaire », s'absorbant dans la Nature, comprenant la langue des animaux, entrant « en communication

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