La force peut-elle être parfois légitime ?

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•violence : Du latin violentia, "abus de la force". A l'origine, le terme désigne le fait "d'agir sur quelqu'un ou de le faire agir contre sa volonté, en employant la force ou l'intimidation.

•peut : Est-il possible, est-il légitime.

•être : Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là. En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel). 2) Nom : ce qui est, l'étant. 3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant). 4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme). 5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu.

•légitime : Qui est naturellement juste, fondé. "Légitime" a un sens plus général que "légal", il peut donc être légitime de s'opposer à ce qui est légal, comme la morale peut s'opposer à la politique.

On définit ce qui est " légitime " comme:
•1) ce qui est "fondé en droit positif", légitime étant alors synonyme de légal;
•2) ce qui est "conforme à la justice, au droit naturel". Dans cette distinction sémantique réside tout le problème de l'existence de violences légitimes, puisqu'il s'agit de savoir s'il est possible de les fonder sur autre chose que sur le droit positif.

PROBLEMATIQUE: Lorsqu'un criminel qui a séquestré un enfant est arrêté, on le jette en prison ; car priver un citoyen de liberté est illégitime, mais priver de liberté un citoyen qui a privé un citoyen de liberté est légitime. Les lois interdisent toute forme de violence, mais y recourent parfois pour se faire obéir. Cependant, seul l'État a le droit d'y recourir ; il possède, selon Weber, le « monopole de la violence légitime » puisqu'elle est permise par les lois, ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle est légitime, c'est-à-dire juste), il peut devenir un instrument d'oppression au service de quelques-uns (élite politique ou financière, groupe ethnique ou religieux particulier). Mais de quel droit ?

•La violence apparaît donc comme la source de

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