« La nation garantit l’égal accès de l’enfant et de l’adulte à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture. » Cette citation démontre que le souci porté à la formation professionnelle remonte au Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, toutefois il faut attendre les années 1970 pour que ce droit à la formation soit effectif dans la fonction publique.
La formation professionnelle peut se définir comme une action de formation devant être réalisée conformément à un programme préétabli en fonction d’objectifs déterminés. Ainsi, il est possible de distinguer deux types de formation dans la fonction publique qui correspondent chacune à deux périodes différentes. La formation initiale a lieu dans un premier temps dans la mesure où elle intervient avant que l’agent soit titularisé dans la fonction publique. En effet, recruté dans le cadre d’un concours administratif, celui-ci n’est pas encore opérationnel et doit suivre une période de formation afin d’acquérir les compétences nécessaires pour son futur emploi. Dans un second temps, l’agent public titularisé pourra bénéficier de la formation continue au cours de sa carrière, il s’agira dans ce cas de lui permettre de se former pour s’adapter aux évolutions de son emploi mais aussi éventuellement lui permettre d’accéder à des postes supérieurs. L’accès à la formation professionnelle peut être un droit, une prérogative que peut faire prévaloir l’agent à l’administration, mais dans d’autres cas la formation est une obligation imposée par l’administration.
Ayant à la fois une base constitutionnelle mais également internationale par la suite puisque la notion de formation professionnelle est actuellement reconnue par l’Organisation Internationale du Travail, par l’OCDE ainsi que par le droit communautaire, le développement de celle-ci dans la fonction publique a été l’une des priorités du législateur et de l’administration au cours du XXe et du XXIe siècle. Tout d’abord imposé au secteur