La france de la belle-epoque
Absence de modernisation d’une agriculture de petits propriétaires. Ce retard s’explique fondamentalement par de petites propriétés ( partage égal des terres ) et une capacité à mobiliser les capitaux . Un agriculteur français vivote , cette agriculture n’est pas amenée à se moderniser . Les lois Méline , un tarif douanier extrêmement contraignant . ( Le paysan normand- Maupassant ) qui illustre très bien le mode de vie de cette petite paysannerie .
Revivification de l’industrie métallurgique-sidérurgique ( le Grand Palais , la Tour Eiffel ) . En revanche , le textile rentre dans une forme de routine ( barrière douanière ) . En revanche dans les secteurs de la seconde révolution , la France dispose d’un certain nombre d ‘atout : la construction automobile , la chimie , le cinéma .
Le secteur tertiaire , on a des positions contrastées , pour la part des échanges de biens manufacturés ( elle passe de 20% dans les années 1880 Jusqu’à 12% du commerce mondial ( 1913) , sa balance commerciale devient négative . Malgré la politique protectionniste , la France perd des parts de marché au profit de son éternel rival : L’Allemagne. Certes , elle exporte les automobiles mais elle doit importer des matières premières : cette balance commerciale déficitaire est compensée par une balance des paiements courants ( taux d’intérêts des banques , une entreprise américaine fait appel à un bateau français , le coût payé par l’entreprise américaine rentre dans la balance des paiements courants , les revenus dits invisibles ( les services ) – Le tourisme , activités de transport , activités bancaires financières ) , or il se trouve que la balance de paiement courant est : La France en matière de placement de capitaux est seconde après le Royaume-Uni . Les services compensent le déficit de la balance commerciale .
1890-1895 ; La balance des paiements courants rapporte :1, 1milliard