La vie quotidienne sous l’Occupation:

1. On sait qu’on est en guerre même si on n’est pas constamment sous les bombardements.

2. En zone occupée, puis à partir de 1942 en zone libre aussi, les troupes allemandes sont partout. Les panneaux sont en allemand. Il y a un couvrefeu.

3. Les denrées (commodities. denrées alimentaires: food) vont en priorité à l’armée allemande. Les prix ont grimpé vertigineusement.

4. On manque de tout. On a toujours faim. Il faut faire la queue pour tout sans garantie d’obtenir à manger.
Les cartes de rationnement devraient résoudre le problème mais si les magasins sont vides, on ne peut rien acheter même avec ces cartes.

5. Ceux qui le peuvent vont chercher du ravitaillement chez de la famille à la campagne. D’autres essaient d’obtenir de la nourriture sur le marché noir. Il y a des gens qui feront fortune: les profiteurs. Ils profitent de la misère des autres pour s’enrichir.

6. On manque de tissu pour les vêtements, de cuir pour les chaussures, d’essence pour les voitures, de charbon pour se chauffer. Les coupures d’électrité sont fréquentes.

7. Des produits de remplacement font leur apparition et le fameux ‘Système D’.

8. Les hommes risquent d’être en envoyés en Allemagne par le STO.

9. Il est difficile de se déplacer: il faut une autorisation pour passer entre les zones séparées par la ligne de démarcation.

10. On peut aller au cinéma pour se distraire et avoir chaud, cependant les nouvelles sont changées en propagande. (antisémite, anti-communiste, anti-terroriste ( ceci fait référence aux actions de la Résistance ).

11. La radio et les journaux encore actifs soutiennent les Allemands ou le régime de Vichy. Toute autre opinion est publiée clandestinement au prix de gros risques.

12. On risque d’être espionné, dénoncé, arrêté, torturé, déporté à cause d’ une simple lettre anonyme.

13. Pour ceux qualifiés d’anti-français, il n’y a plus aucune sécurité. Les aider