La France, une économie de services

A partir de 1975, les activités tertiaires occupent plus de 50% de la population active française.
Aujourd'hui : 75%
→ rôle de plus en plus décisif au sein du système productif.

Secteur très hétérogène → distribution spatiale de plus en plus complexe.
Tous les secteurs, selon qu'ils sont banals ou rare, marchands ou non marchands, n'obéissent pas à des logiques spatiales semblables.
+ répartition spatiale des services très inégale, affectant en priorité les territoires urbains.

I. Une France tertiarisée.

1. La tertiarisation du territoire français.

Les évolutions économiques de la sphère productive ont conduit à des mutations importantes de la population active, tant dans ses structures, en lien avec la désindustrialisation et la quasi-disparition de la classe paysanne, qui ont entraîné une forte tertiarisation de l'économie, que dans les modifications de la répartition de cette population active.

Les transformations sectorielles ont modifié les équilibres traditionnels

Les mutations de l'appareil productif ont favorisé l'essor des emplois de services. déclin de l'agriculture : disparition de l'ouvrier agricole en lien avec la modernisation de l'agriculture depuis les années 1950 déclin de l'industrie : 21,6% en 2010 selon l'Insee
→ robotisation, restructuration des industries traditionnelles (sidérurgie, textile...) et crise économique.
→ Externalisation des activités de services ou de R&D désormais comptabilisés dans le secteur tertiaire.

3/ 4 emplois appartient au secteur des services.
Seul secteur créant des emplois continus (+ 7 millions depuis 1980).
Le service marchand est en croissance et le secteur public concentre 30% des emplois de service en métropole et bien plus encore en outre-mer.

La configuration géographique des emplois de services est très liée à l'urbanisation aux espaces de concentration de la population française.
Exemple : Idf, L-R, PACA → plus de 79% d'emplois industriels.
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