III – La frontière mexicaine, le rêve brisé

L’immigration mexicaine depuis la fin du XIXe siècle - Babel, AG Inarritu
Hollywood, symbole du rêve américain et haut lieu de l'immigration
Interview de l’acteur raté
Hollywood l'usine à rêves, Christian-Marc Bosséno/Jacques Gerstenkorn
Antonio Banderas et Hugh Jackman; deux acteurs immigrés

Une immigration synonyme de rêve brisé
Extrait de la vidéo, Madeleine
Trois enterrements, Tommy Lee Jones

1. L'immigration mexicaine depuis la fin du XIXème siècle.

A la suite de modifications du tracé de la frontière nord, nombreux sont les mexicains qui ont conservé leurs habitudes de traverse entre Mexique et États-Unis, pour visiter de la famille de l’autre côté de la frontière, ou pour conserver leur travail.

De plus, les États-Unis ont construit une image attractive autour de leur mode de vie. Cette image contribue à attirer non seulement des migrants mexicains mais aussi de l’ensemble de l’Amérique centrale et du sud. La migration est bien souvent vue comme une possibilité de trouver un travail et/ou construire une nouvelle vie. Cette frontière est, pour des centaines de milliers d'hommes et de femmes, synonyme d'un avenir meilleur que celui qui leur était réservé dans leur pays d'origine.

Dès la fin du XIXème siècle, de nombreux mouvements migratoires, notamment saisonniers permettaient aux braceros (paysans mexicains) d'aller travailler dans les grandes exploitations de la Californie. Puis dans les années 1920, des industries faisaient appel à cette main d'oeuvre mexicaine pour répondre aux besoins croissants, notamment dans les grands centres de production du nord comme Chicago. Beaucoup sont alors restés sur place.

Mais la suppression des accords bilatéraux de 1965, qui autorisaient aux braceros d'aller travailler temporairement aux États-Unis, va provoquer une augmentation des migrants illégaux. La question d'immigration clandestine, ainsi que des politiques et mesures de lutte menées