FUSION-ACQUISITION ET PERFORMANCE FINANCIERE :
CAS « ATTIJARIWAFA BANK »

Introduction générale :

Les opérations de rapprochement entre les entreprises continuent d’être à la une des médias avec leurs lots d’interrogations sur les objectifs stratégiques et économiques poursuivis par les organisations concernées. Il ne se passe plus d’une semaine sans l’annonce par une société (grand groupe ou PME) d’une opération de croissance externe ou d’une opération de désinvestissement, parfois de taille importante, ces opérations sont devenues une monnaie courante dans une économie ouverte.

Sous l’impulsion de la globalisation des marchés et de la concurrence, de nombreuses entreprises choisissent de se développer en s’associant avec d’autres acteurs.
Depuis le début du XXème siècle, les opérations de rapprochement se sont considérablement développées à l’échelle mondiale. Elles constituent désormais une importante source d’avantages concurrentiels.

Les objectifs généraux de ces liaisons inter-firmes sont multiples : création de nouvelles ressources (compétences et capacités), organisation de l’évolution des ressources (apprentissage organisationnel), mise en œuvre des pouvoirs (d’influence ou d’emprise de structure, pouvoir de négociation), diminution de l’incertitude. En termes fonctionnels, ces objectifs sont déclinés sous forme de buts d’amélioration de position concurrentielle, d’expansion internationale, de réduction des coûts et de rentabilité accrue. Comparativement à d’autres modes de croissance, les rapprochements permettent, en règle général, d’atteindre plus rapidement les objectifs visés. Dans certains cas, les objectifs fixés ne peuvent etre réalisés à titre individuel.

Les rapprochements inter-entreprises sont des réorganisations qui recouvrent les processus de regroupement, de prise de contrôle par transferts d’actifs (fusion, fusion-absorption, scission, cession partielle), d’acquisition par prise de participation financière et d’outsourcing