La fusion attijariwafabanque
Mohamed Kettani : Globalement, on peut dire que sur le plan de l’activité, la BCM a réalisé une bonne année 2003 et a enregistré une croissance soutenue de ses dépôts et des crédits à l’économie. Les dépôts ont connu une croissance de 12,3% d’une année à l’autre, et les crédits, +11,2% d’une année à l’autre.
Cette croissance des crédits a compensé l’effort de classement des créances en souffrance qui a été consenti durant l’exercice 2002. Suite à cette croissance, la BCM a consolidé de manière significative sa position de marché en dépit d’une concurrence très vive puisque la banque a gagné 0,53 point de part de marché pour les dépôts et 1,4 points pour les crédits à l’économie. En termes de résultats, la BCM a réalisé une bonne performance caractérisée par quatre éléments :
1. Une exploitation en constante amélioration puisque le produit net bancaire qui est le chiffre d’affaires de la banque a connu une amélioration significative, malgré l’effort de classement des créances en souffrance qui ont dégagé des crédits qui ne produisaient plus d’intérêts et le recul de la marge d’intérêt dû à la forte pression à la baisse sur les taux d’intérêt.
2. Une maîtrise des charges d’exploitation. A ce niveau, je tiens à souligner que la BCM enregistre le coefficient d’exploitation bancaire le plus bas du secteur à 42,4%. Il s’agit d’une