La geographie au service du developpement
Cette discipline scientifique qui se donne pour objet l’étude de la spatialisation des phénomènes tant humains que naturels et qui, depuis le début du XX e siècle, est devenue l’étude ou l’analyse de la manière dont les sociétés utilisent l’espace en vue de définir leur organisation ainsi que leur structuration, à savoir la géographie, est habituellement perçue voire réduite en une simple question de cartographie. Contrairement aux dires du commun des mortels, elle permet de comprendre la répartition des êtres vivants insérés dans leurs territoires respectifs d’où l’écoumène. Vue la subdivision de cette science, autrement dit en considérant la multiplicité de branche qui découle de la division de la géographie en géographie humaine et géographie physique, il n’y aurait nul doute à persuader que celle-ci est un support sur lequel les autres sciences s’appuient pour s’étendre à l’échelle planétaire. Cette discipline scientifique s’avère utilitaire dans la mesure où elle concourt à la totalité des dynamismes humains entre autres, le développement durable qui est cette échantillon de développement économique et social qui convoite à soutenir la pérennité ou la gestion plénière des ressources naturelles et de satisfaire de manière appropriée les nécessités indispensables à l’humanité. Ainsi, est-ce dans cette perspective que la géographie intervient-elle au service du développement ?
En évoquant le concept de développement qui, au cours de l’évolution de l’humanité, enfante d’autres appellations comme développement utile, développement durable et autres, cela sous-entend qu’on veut intentionnellement articuler sur toute forme d’amélioration des conditions de vie, de gestion rationnelle des ressources utiles, d’un mécanisme de progression voire une « passation des changements quantitatifs insignifiants et latents à des changements qualitatifs apparents et constitutifs » comme le considère la méthode