La globalisation
La globalisation est censée améliorer l’efficacité du financement des activités économiques au niveau mondial. Pourtant, la globalisation financière a accru l’ensemble des risques et conduit à une instabilité qui atteint le système financier dans son ensemble et donne naissance à des crises qui se propagent rapidement d’une place à une autre. Les interdépendances entre la sphère financière et la sphère réelle peuvent conduire à un ralentissement de l’activité économique voire à une récession.
En l’espace d’une trentaine d’année, la valeur des actifs financiers a été multipliée par 11, il y a un essor spectaculaire des flux financiers, dominé par des gestionnaires de fonds à la recherche d’une rentabilité maximale.
On assiste à la création de nombreuses bulles spéculatives avec l’anticipation de la poursuite de la hausse des cours et qui masque les rentabilités réelles. De plus, la surabondance d’épargne financière accroit la masse des fonds cherchant à se placer. Le capitalisme financier ne peut pas connaitre une croissance régulière. En effet, il est condamné à une alternance de périodes de rentabilités élevées, en grande partie illusoires, et de périodes d’effondrements.
Ainsi, le système apparaît instable et aveugle.
Ces risques sont liés au comportement imprudent des investisseurs. En effet, ils sont plus attirés par la prise de risques et sont en compétition pour attirer le plus de clients et maximiser la rentabilité de leurs investissements. Il y a pour eux également la possibilité de réaliser des opérations de hauts rendements, c’est pourquoi ils doivent être présents.
Le marché global est ouvert à tous les acteurs étant prêt à placer des actifs plus ou moins prudent.
Cependant, il y a des risques financiers majeurs :
- risque de crédit : les institutions financières octroient difficilement des crédits face aux débiteurs qui se trouvent dans