La gouvernance du sport en France
Dans le domaine du sport, la France suit un modèle de législation interventionniste. Les lois régissant le milieu réaffirment l'étroite collaboration entre l'état et le mouvement sportif. Aussi, les fédérations se voient être bénéficiaires d'un grand degré d'autonomie concernant le développement de ce mouvement sportif : par délégation elles ont le pouvoir de promouvoir et d'organiser la pratique sportive du pays. Et sur cette même base réglementée, toutes les associations sportives suivent des règles de représentation démocratique.
Un modèle public mandaté, un financement pallié et une gouvernance s'appareillant à de nouveaux enjeux; la structuration du modèle d'organisation du sport en France est en pleine conversion. Concernant le modèle public et dans un ordre chronologique; l'interventionnisme de la politique par Maurice Herzog se situe entre 1958 et 1966. Considérée comme un service public, l'action sportive balaye tous les champs d'action du domaine et voit naître son propre ministère, à la fin de la période. Dans le schème des textes influant le fonctionnement de la politique du sport, la loi Avice du 16 juillet 1984, restructure la pratique des activités physiques et sportives. Lui succède la Loi dite Buffet en 2000, qui redétermine avec minutie le rôle des fédérations dans cette même pratique. Le code du sport vient alors recodifier certaines dispositions, en réaffirmant la complémentarité du mouvement sportif et de l'état. L'administration du secrétariat d'état aux sports, à la jeunesse et à la vie associative se déploie sous différentes directions. Son budget en 2008 était de 1,084 milliard d'euros, en hausse en comparaison avec les deux années précédentes. Ses missions sont au nombre de six, elles regroupent et englobent tous les aspects du sport, de l'aspect juridique à l'aspect écologique en passant par le rayonnement international. Parallèlement,