la grande dépression
A partir de mars 1929, l’activité de certains secteurs industriels, comme l’automobile, commence à décliner. Les investisseurs s’attendent à un ralentissement temporaire, comme l’économie américaine en connaît fréquemment, et que l’on appelle une récession. Les ventes d’action réalisées par des financiers prudents sont nombreuses au cours de l’été, à Wall Street, la principale bourse des USA. A l’automne, le mouvement s’accélère. Les cours* chutent le 24 octobre, le jeudi noir. Ce jour là, des fortunes sont brusquement réduites à rien. Une foule d’investisseurs et de spéculateurs se présentent dans la rue, autour de la bourse, désemparés, attendant en vain une remontée des cours. Il ne s’agit plus d’une simple baisse, mais d’un effondrement de la bourse, d’un krach. Le système bancaire tout en entier en subit le contre coup. La situation de nombreuses entreprises industrielles, dont l’activité était liée au maintient d’un crédit abondant et bon marché, s’aggrave à son tour. Ce n’est pas la récession que l’on prévoyait mais une dépression, phénomène beaucoup plus profond et plus durable. (Ici 10ans) Les américains l’appellent la « Grande Dépression ». Les Français la nomment plus souvent la « Crise de 1929 », bien qu’elle dure en fait tout au long des années 1930. Les entreprises licencient pour tenter de survivre. Le chômage augmente rapidement. En 1933, au plus fort de la crise, un quart de la population active est sans emploi.
New Deal.
Comme son cousin Théodore Roosevelt, président des USA de 1901 à 1909, Franklin Delano Roosevelt entreprend de faire carrière dans la politique. Il devient rapidement l’un des espoirs de son parti (le parti démocrate). Mais il est battu en 1920 alors qu’il est candidat à la vice-présidence.
En 1928, il est élu gouverneur de l’État de New York, à cette époque le plus peuplé des USA. Quand la crise éclate, un an plus tard, c’est l’un des États les plus touché. Le gouverneur Roosevelt met toute son