la « grande maison » de mohamed dib , un hymne à la liberté.
988 mots
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Qui peut oublier Omar, Aini , Commandar , Hamid Serraj , Meriem et tant d’autres personnages du roman phare de la littérature algérienne « la grande maison » de Mohamed Dib et cela nous renvoie à ces questions durant l’ère coloniale formulées par le jeune Omar derrière lequel on reconnait l’enfant Dib , un retour vers un âge où l’on découvre , l’on observe , l’on mémorise tout en ayant la curiosité de comprendre le monde des adultes et à travers le périple de Omar peu à peu Dib nous reconfigure , témoigne de l’Algérie de l’entre guerres avec la sale guerre des occidentaux » et la montée en puissance de la voix de « l’ISTIQLAL » et de voir dans ce haouch toute la composante en miniature de la société algérienne et surtout ce chant profond du peuple émouvant , lyrique , vrai fresque , une malhama d’un pays sous occupation , colonisé à plusieurs niveaux autant territorial que culturel que religieux au point où les européens ou les pieds noirs disons le objectivement ont pratiqué une véritable politique de l’apartheid , il n’ y a qu’ à suivre le récit de Kommandar et son réquisitoire contre la guerre 14/18 et qu’Omar frappé par la cruauté des hommes commence à s’éveiller aux horreurs de l’existence ou quand il fréquente Hamid serraj et que jeune conscience national perçoit déjà la prison coloniale et pourquoi il faut la détruire , il découvre que les hommes meurt pour être libre et dans le regard d’un enfant cela reste gravé pour longtemps . Pourtant Omar ne comprend pas tout même s’il ressent que ce que lui enseigne l’école des français n’est pas vrai dans la réalité. Et le plus grand drame qu’il subi, c’est la faim. Voici un extrait du roman qui certainement nous interpelle plus d’une soixantaine d’années : « En attendant, Omar prenait le jeu au sérieux. Sa joie d’exister était si forte et il s’y donnait si entièrement qu’il était de la sorte suffisamment occupé. Il vivait pour ainsi dire impunément, et tout à son plaisir. Il