La grande vie
Le ClézioparFredrik Westerlund(fredw à multi point fi) |
| | 1. IntroductionJean-Marie Gustave Le Clézio, né à Nice en 1940, devint célèbre quand parut Le procès-verbal en 1963. Sa réputation fut assurée définitivement par l'attribution du prix Théophraste Renaudot pour son premier ouvrage après avoir de près manqué d'obtenir le prix Goncourt. Depuis, il a publié plus de trente livres: romans, essais, nouvelles, deux traductions de mythologie indienne, ainsi que d'innombrables préfaces et articles et quelques contributions à des ouvrages collectifs. En 1980, Le Clézio fut le premier à recevoir le prix Paul Morand, pour la totalité de son oeuvre, notamment Désert (1980). Plus tard, en 1994, il fut élu le plus grand écrivain vivant de langue française. (2) | | | 2. Bio-bibliographieAprès son début avec Le procès-verbal, où erre Adam Pollo, et les nouvelles de La fièvre (1965), qui partent de l'expérience de la douleur, et qui sont écrites dans un style qui rappelle celui du nouveau roman, Le Clézio fraye sa propre voie à partir de Le déluge (1966), où il dénonce la confusion, l'angoisse et la peur de la grande ville occidentale. La réfutation de la société culmine au seuil des années 70 avec les romans Terra Amata (1967), Le livre des fuites (1969), La guerre (1970) et Les géants (1973), mais fait depuis toujours partie intégrante de tous ses écrits. En même temps que ces romans paraissent les essais méditatifs L'extase matérielle (1967), Mydriase (1973) et Haï (1971), ce dernier un programme esthétique d'influences indiennes.(3) Trois villes saintes (1980) écrit pendant les mêmes années que Mydriase et Haï décrit des motifs