Principe de la greffe : remplacer un organe déficient par un autre ! Quels organes : tout ce qu'on arrive à conserver assez longtemps (c'est aussi pour ça que le donneur doit être soit mort dans des conditions particulières : à l'hôpital, avec respirateur artificiel ou intervention assez rapide pour que les organes ne souffrent pas ; soit vivant si c'est un organe dont il peut se passer : rein par exemple). Ca peut être beaucoup de choses : foie, rein, coeur, poumons... mais aussi peau, cornée, moelle osseuse... Risques et complications : outre le risque chirurgical, le principal problème est le rejet de greffe. En clair, le corps considère l'organe greffé comme étranger, et envoie les défenses immunitaires le détruire. C'est pour ça qu'on donne des médicaments immunosuppresseurs, qui diminuent les défenses immunitaires (contre le greffon, mais aussi contre n'importe quelle maladie, ce qui rend les greffés plus fragiles !). De qui et à qui : j'ai déjà un peu évoqué le donneur. Il faut aussi une compatibilité maximale entre donneur et receveur (c'est le même principe que pour les groupes sanguins en plus compliqué !), justement pour éviter le rejet. Plus c'est proche, plus ça a de chances de marcher. Cas particulier : l'autogreffe : d'un individu à lui-même (par exemple mettre un orteil à la place d'un doigt perdu, morceaux de peau pour les grands brûlés...). Au moins on n'est pas embêté par l'incompatibilité génétique, mais ça peut foirer quand même pour raisons chirurgicales (faut quand même penser que, pour que ça marche, il faut rétablir les vaisseaux, les nerfs... c'est de la mécanique de précision !). Enfin, petite réflexion qui n'a pas grand-chose à voir mais c'est l'occasion de le dire. Si on est pour, c'est bien d'avoir sur soi une carte de donneur d'organe (s'adresser à l'association pour le don d'organes et de tissus humains de son département, ou tout simplement à son médecin). En cas d'accident, ça évite à la famille de se poser des questions sur