La grippe A (H1N1) est une maladie infectieuse à propagation rapide
A cause d’expériences douloureuses (canicule 2003, nombreux morts) nos sociétés ont peur du moindre risque.
Une médiation trop importante, au lieu d’informer et de rationaliser, au nom du principe de précaution, provoque une psychose qu’il faut gérer.
Le vaccin est théoriquement arrivé mais il est inutilisable à cause de nombreuses questions : composition, efficacité, adjuvants, risques, pas d’essais cliniques, pas AMM (autorisation de mise sur le marché).
Le manque de connaissances et les incertitudes génèrent des inquiétudes. Malgré cela, la population est en accord avec ce que fait le gouvernement : préparer la fermeture des crèches, des écoles, des entreprises, …
Cette grippe représente une opportunité commerciale pour les laboratoires pharmaceutiques, les fabricants de masques, de lotions hydro-alcoolique. L’euphorie commerciale gagne tous les secteurs : assurances, concepteurs de poignées de porte, télécom, charlatans. La grippe devient un remède contre la crise économique (Budget de 1,5 milliard d’€, or le 2è plan anti-cancer n’a que 600 millions d’€)
Le virus est parfois mortel (1 décès sur 10 000). La lutte préventive et curative doit être sérieuse. Le virus agit par décompensation sur un organisme affaiblit, surinfection bactérienne (les antibiotiques sont efficaces) et infection pulmonaire directe (elle est très grave).
Il faut être prudent et faire confiance aux pouvoirs publics qui, conscients des risques, ont mis en place les mesures (sanitaires et sociales) nécessaires au maintien de la santé de la population.

Question 2
La grippe ou influenza est connue depuis la pandémie de 1918 (grippe espagnole : 40 à 50 millions de morts dans le monde)
Les micro-organismes responsables des maladies infectieuses voyagent avec les hommes. Envahisseurs, conquérants, colonisateurs, guerres et migrations apportent aux populations les maux auxquels leurs organismes ne sont pas préparés.