Lundi et mardi 6 et 7 septembre :

GUERRE ET SOCIETE DANS LA GRECE ANCIENNE :

A cette époque, quelle place occupe la guerre dans cette société ? quel enjeu pouvait-on donner à une bataille ? C’était surtout une question d’enjeux symboliques.
La guerre est un sujet d’histoire classique, et a été toujours été l’objet principal des historiens. Cela changera à la fin du XIXe siècle où les enjeux économiques, société et l’histoire des groupes humains commenceront à prendre de l’importance.

L’un des premiers historiens grecs à prendre la guerre comme sujet d’étude est Hérodote qui s’est beaucoup intéressé au phénomène des guerres médiques entre les grecs et les perses. [Début Ve siècle avant J-C, révolte des cités grecques asiatiques (en Ionie) contre les perses de l’empire Achéménide, dont l’intervention d’Athènes qui entraîna des représailles, les guerres médiques apparaissent comme le point de départ de l’hégémonie Athénienne en mer Egée] Hérodote que l’on surnomme le père de l’histoire, fonde en quelque sorte la discipline historique dans le sens, enquête critique sur le passé.

L’un des autres premier historiens grecs, après Hérodote = Thucydide qui écrit sur la guerre du Péloponnèse (-430 avt JC) opposant Athènes à Sparte, défaite d’Athènes.
 De fait, ces discours sur le passé ne tiennent plus de l’ordre du mythe puisqu’ils rendent compte de preuves, d’un discours étayé, et non posé comme indubitable et irréfutable. Hérodote prend ses distances par rapport à un athénien de son époque et ne reconstitue pas le passé à sa manière, mais à la manière des faits. A la même époque la philosophie naît, car ce sont des formes de pensées qui ne se contentent pas des lieux communs.

chronologie :

fin 3e millénaire : installation de peuples parlant grec, dans la péninsule grecque actuelle.  vague successives du sud de la russie actuelle, les immigrants ( les premiers sont les achéens ) se sont mêlés aux autochtones  contribuent à