La guerre de corée
Les troupes nord-coréennes franchissent sans difficultés le 38e parallèle, frontière entre les deux Corée, et continuent leur progression vers le sud. Une intervention américaine, appuyée par une résolution de l'Organisation des Nations unies (ONU), permet de renverser rapidement la vapeur. Un audacieux débarquement planifié par le général Douglas MacArthur à Inchon, le 15 septembre, surprend les Nord-coréens qui sont pourchassés bien au nord du 38e parallèle. Une contre-attaque vigoureuse, à laquelle des milliers de soldats chinois participent, refoule ensuite les forces américaines, auxquelles sont jointes des troupes de plusieurs pays. Le front stabilisé à proximité de l'ancienne frontière, des négociations débutent en juillet 1951 afin de trouver une solution durable au conflit. Elles n'aboutissent que deux ans plus tard, avec l'armistice signé à Panmunjon le 27 juillet 1953. Une zone démilitarisée, large de quatre kilomètres, sera instaurée entre les deux Corée, dont la division demeurera un symbole de la guerre froide.
C’est une guerre méconnue car la France de 1950 a des soucis de politique intérieure (chute des gouvernements George Bildault, puis Henri Queuille, début du gouvernement René Pleven). Elle est aussi en pleine reconstruction : la France est déjà engagée militairement en Indochine.
Enfin, en cette période de reconstruction d’après la deuxième guerre mondiale, les crises asiatiques sont politiques, bien éloignées des préoccupations de la société française de l’époque.
Il y a de plus une méconnaissance géographique de la Corée. Et puis les hommes qui vont aller se battre sont tous des volontaires, civils et militaires, ces derniers quittant même leur unité pour se battre en Corée, et beaucoup d’entre eux sont d’anciens militaires qui ont combattu pour