La Guerre du Golfe est un conflit qui oppose l’Irak de Saddam Hussein à une coalition de plusieurs Etats, soutenue par l’Organisation des Nations Unies entre 1990 et 1991. On remarque des Etats comme l’Afghanistan, le Bahreïn, l’Oman, le Maroc, qui démontre plus largement un conflit régional. Cette guerre révèle les ambitions et les limites du multilatéralisme diplomatique. Tout d’abord on constate que ce conflit s’est montré remarquable par l'intense activité diplomatique qu'il a suscitée. En effet, les Etats Unis ont alors montrés leur capacité de mobilisation de la société internationale. Sous le commandement américain, la coalition composée de la France, du Royaume-Uni et d’une vingtaine d’Etats alliées, engage l’opération Tempête du désert. La coalition utilise sa suprématie aérienne contre le matériel militaire irakien et une guerre technologique se met en place. A preuve, l’usage de techniques de combats modernes (projectiles intelligents, avions de chasses...). Deuxièmement, les avantages du multilatéralisme sont nombreux. En effet, il vise à instaurer une régulation entre les Etats, propose une relance de l’économie avec une meilleure représentativité des intérêts des parties concernées et opère une intégration favorisée des petits pays. Ce conflit permet de restaurer la confiance des marchés envers les Etats-Unis et de resserrer leur contrôle sur le pétrole et sur les régimes arabes de la région. Néanmoins, ce système est limité. Les processus de décisions sont complexes et les débats sont longs (Discours de George Bush). En outre, les pertes financières dues au conflit sont énormes (des centaines de milliards de dollars). A l'issue de ce conflit, aucune des deux nations n'est vraiment déclarée vainqueur ou vaincue. Le bilan humain, financier et politique est catastrophique des deux côtés.