La guerre froide
La guerre froide 1947-1991
Au lendemain de la capitulation de l’Allemagne, les relations internationales, dominées par les E.U et l’URSS, semblent sereines. Mais ces deux superpuissances ont une vision antagoniste du monde et très vite la Grande Alliance laisse place à une méfiance réciproque, responsable de la rupture de 1947. Dès 1946 les E.U et leurs alliés dénoncent le “péril rouge”. Les pressions de Moscou sur la Turquie et l’Iran, le soutien à la guérilla communiste en Grèce et la puissance de l’armée rouge inquiètent Truman. L’URSS cherche un débouché vers les mers chaudes. Churchill, le “vieux lion” dénonce à Fulton (EU), la mainmise de l’URSS sur l’Europe Centrale. Derrière le rideau de fer, Staline au mépris des accords de Yalta prend le contrôle des pays libérés par l’armée rouge. Détruite et saignée à blanc par la guerre, l’URSS veut des garanties contre une nouvelle éventuelle agression de l’Allemagne. Les “3 D” (Postdam) doivent être appliqués avec une sévérité exemplaire et Staline souhaite constituer autour de son pays un glacis protecteur. La suppression de la loi prêt-bail, la mauvaise volonté des occidentaux à appliquer les accords de Postdam et la superpuissance des E.U (bombe atomique, ONU et accords de Bretton Woods) nourrissent la méfiance de Staline.
La rupture de 1947 et la mise en place des blocs. Le 12 mars 1947, la doctrine Truman marque le début de la guerre froide. La doctrine du containment, vise à mettre un terme à la poussée communiste en entourant le bloc soviétique d’un cordon sanitaire. Une aide d’urgence est accordée à la Grèce, à l’Iran et à la Turquie. Persuades que la pauvreté favorise la propagation du communisme, les E.U lancent le 5 juin 1947 le plan