la gènese du temps
Département de philosophie
Collège de Rosemont
Date : 22 novembre 2013
Exercice sur La genèse de l'idée de temps de Jean-Marie Guyau
1. À quoi Guyau attribue-t-il d’abord un rôle dans la formation de l’idée de temps?
L'idée du temps, nous est assujeti par la langue, par les verbes et mots déjà implantés dans la langue que l'on va apprendre. On ne peut pas parler, penser sans que le temps y joue un rôle. Les souvenirs, c'est assurément le temps.
2. Selon Guyau, l’animal et l’enfant ont-ils un passé?
Non, étant donné qu'ils n'ont pas la notion du temps. Les adultes vont leur faire connaître graduellement. Pour les enfants, il n'y a pas de passé, de présent ou futur, tout est sur le même plan.
3. La mémoire est-elle possible sans la conscience du temps?
Non. La mémoire conserve les souvenirs bon ou mauvais, les sentiments de peur ou de joie, les sensations de chaleur ou de froideur. Par exemple, lorsqu'on met notre main au feu, cela fait mal, on ne recommencera pas, car on va se souvenir que dans le passé, ça nous a fait mal, voilà la notion du temps. Si on a de la nostalgie et qu'on est attristé par le fait que quelqu'un nous manque, c'est du au fait que nous savons qu'il y a longtemps que nous n'avons pas cette personne.
4. Pourquoi et en quoi l’éléphant aurait-il une mémoire meilleure que l’homme?
Selon le texte, l'éléphant possède une « mémoire visuelle. » L'humain quant à lui, il possède la notion du pardon, de guérison et du recul. Comme dans le texte, l'éléphant peut subir des coups, mais il ne va se rappeler de ces coups infligés mais du mal qu'il a eu. Alors, il va associer son mal au bâton.
5. Qu’est-ce qui distinguerait alors la mémoire humaine de celle des animaux?
La conception nette de la durée. Chez l'enfant, le temps s'organise que lorsqu'il dispose les objets sur une ligne. Puisque les enfants groupent leurs « souvenirs » dans un grand sac avec tous les