La horde
Je veux donner au film un esprit paisible et attractif. Raconter le trajet de cette lettre, comme ci elle était emportée par le courant d’un fleuve. Dans cette tranquillité, je veux donner du rythme au film en utilisant le procédé narratif du leitmotiv. Le film commence par un plan de la poubelle du garçon, en train d’écrire une lettre, et se termine sur la poubelle de la fille, la destinaire. Ainsi par ce procédé narratif l’histoire a un début, un milieu et une fin. L’atmosphère du film doit être chaude, chaleureuse ainsi le spectateur se laissera emporter par le film et par le voyage de la lettre. Afin d’obtenir cette chaleur, la température du blanc doit être fixé à 3200K pour la scène de l’écriture de la lettre, dans laquelle le spectateur doit sentir quelle est écrite dans un esprit de sincérité de la part du garçon. Et c’est dans la scène finale que la couleur de l’image doit être plus froide afin de pressentir la réaction de la fille et la fin tragique de la lettre. La première et la dernière scène sont opposées dans