La justice dans l antiauite
De nos jours, l’ampleur de la cybercriminalité est effroyable, car on estime globalement l’incidente financière de la criminalité mondiale à 100 milliards de dollars par an. Comment organiser la riposte ?
Les Technologies de l’information et de la communication (TIC) nous apportent bienfaits et méfaits à la fois. Nous sommes tellement obsédés par les opportunités offertes que nous avons souvent tendance à oublier les risques encourues et les crimes qui utilisent ces technologies comme canal de transmission pour nous atteindre. La cybercriminalité est un fléau qui n’épargne personne : l’individu, l’entreprise, la cible politique, la cible par faille…
Que retenir de la cybercriminalité ?
La cybercriminalité a plusieurs facettes. Mais d’une manière générale, le terme « cybercriminalité » regroupe l’ensemble des infractions commises sur, ou, par un système informatique généralement connecté à un réseau. Parfois, il concerne les infractions pénales susceptibles de se commettre sur les réseaux de télécommunication en général et plus particulièrement sur le réseau internet. Cependant, il y a lieu de noter que la cybercriminalité recouvre deux types d’infractions pénales :
celles directement liées aux TIC dans lesquelles l’informatique est l’objet même du délit ;
et les infractions dont la commission est liée ou facilitée par les TIC et pour lesquelles l’informatique n’est qu’un moyen. Selon le concept retenu par l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), la cybercriminalité est « tout comportement illégal ou contraire à l’éthique ou non autorisé, qui concerne