La justice à l'égard de la jeunesse
Le 12 avril 2008
La justice à l’égard de la jeunesse Actuellement, le code criminel canadien constate que : « Toute personne qui, à des fins d’ordre sexuel, touche directement ou indirectement [...] une partie du corps d’un enfant âgé de moins de quatorze ans est coupable [ d’abus sexuel ] . » (Ministère de la justice Canada, 2008). Le journaliste Liam Gerofsky ajoute que les personnes âgées de 14 à 17 ans ont la permission de consentir aux relations sexuelles tant qu’il n’y a pas une relation de confiance, d’autorité ou de dépendance ni de paiement (2002). D’autre part, le présent gouvernement conservateur et plus spécifiquement, le ministre de la Justice, Vic Toews, souhaite changer la loi afin qu’elle puisse protéger les adolescents de 14, 15, 16 et 17 ans en augmentant l’âge de consentement de 14 à 16 ans. Cette volonté de changement incite des débats plutôt débiles de la part de certains Canadiens, car évidemment, ceux-ci ne perçoivent pas toutes les facettes des effets de ce projet de loi. La présente loi permet l’exploitation sexuelle des jeunes adolescents, elle est vieillie et par conséquent, ne s’applique plus à la situation sociétale contemporaine et les conservateurs ont l’intention de protéger les enfants que concerne cette loi.
Les jeunes adolescents de notre pays se font exploiter plus qu’on ne le pense. Un article de Gerofsky parle d’une jeune fille canadienne qui s’est enfuie de la maison et qui a été leurrer par la prostitution à l’âge de 13 ans après avoir fréquenté un homme de 27 ans. La mère de la jeune fille a appelé la police, mais ils l’ont informée qu’ils étaient impuissants, car il n’y avait aucune preuve que la fille avaient des relations sexuelles. À l’âge de 14 ans, la fille est tombée enceinte, donc la mère a appelé de nouveau la police qui l’ont informée cette fois qu’ils étaient impuissants, car la fille avait maintenant 14 ans. (2002) Ainsi, il est important d’augmenter l’âge pour le consentement sexuel afin