La laicité
Thème central avec la citoyenneté. La laïcité née en France en 1789, comme idée universelle.
S’agit-il d’une valeur (horizon que l’on pense atteindre) ou d’un principe (méthode pour parvenir à atteindre la valeur) ?
S’agit-il d’une question de neutralité ou d’anticléricalisme ?
Est-ce une conception à conserver ou à faire évoluer ?
Est-ce une question qui si pose à l’école, à la société française ou à toutes les sociétés ? Est-ce une spécificité française ou une spécificité de l’instruction scolaire ?
L’école est le lieu où la laïcité est le pilier fondateur du « vivre ensemble » car on y prépare le futur citoyen.
La laïcité n’est pas un dogme ni une lubie française.
Premiers pas de la laïcité avec Henri IV avec l’Edit de Nantes : Henri IV roi de Navarre s’est convertit au catholicisme pour devenir roi de France, en 1589. Puis il a pacifié la querelle religieuse pour assurer une coexistence paisible des deux religions. Volonté forte d’un vivre ensemble pacifique dans le respect des différences de chacun.
Vient du grec « laikos » qui signifie « commun », « du peuple »= « laos ». Il est opposé à « klerikos ». Il a été repris en latin sous la forme « laicus ». Le terme désigne toute personne qui n’est ni clerc, ni religieux mais qui est baptisé.
Les clercs sont des jeunes rentrés dans une institution religieuse pour être alphabétisés, mais pas forcément pour devenir religieux. Ils apprenaient à lire et à écrire mais n’entraient pas nécessairement dans les ordres. Ils devenaient notaires par exemple.
Au XIXe siècle apparaissent les mots « laïque » et « laïcité » qui ne désignent plus une réalité liée à des individus et à l’Eglise catholique, mais un principe de séparation du pouvoir politico-administratif et du pouvoir religieux.
Il y a 2 approches de laïcité : * Le principe de séparation dans l’Etat, de la société civile et la société religieuse. Séparation du temporel et du spirituel. * L’attitude impartiale de l’Etat et des