La liberalisation du secteur de l'energie
Dans une Europe ayant ouvert ses frontières à la libre circulation des marchandises et des biens pour les états membres, il paraissait normal qu’une libre circulation s’installe dans l’économie et par la même vienne bousculer les entreprises à caractère monopolistique.
Le recul de l'interventionnisme étatique dans la sphère économique se traduit entre autre par la remise en cause du fonctionnement de certains marchés relevant auparavant de la notion de service public et organisés en ce sens autour de monopoles publics nationaux.
Dans ce contexte, on parle de libéralisation. Par définition, libéraliser un secteur équivaut à dire que l’on ouvre ce secteur à la concurrence et que l’on interrompt le monopole de l’organe qui en détenait les leviers. Il ne faut pas confondre « libéralisation » et « privatisation », ce second terme signifiant la cession totale ou partielle d’une entreprise publique au privé. L’objectif de la libéralisation vise à une meilleure régulation du marché et cela, au bénéfice du consommateur.
Ce concept est prôné par l’Union européenne, qui a entrepris depuis de nombreuses années une politique de libéralisation dans différents secteurs
. Le stade final de cette procédure de libéralisation s’est produit le 1er janvier 2007 avec l’ouverture total du marché français de l’énergie. Depuis cette date, il est possible de choisir son fournisseur de gaz et d’électricité.
Comme chacun le sait, on ne pourrait plus vivre aujourd’hui sans énergie. Il serait impossible de se chauffer, de s’éclairer,…L’énergie est le moteur de la vie. C’est la raison pour laquelle le gaz et l’électricité sont essentiels pour la population.
En effet toute réforme doit prendre en considération ce facteur social pour obtenir des résultats positifs à long terme et ne pas voir s’opposer des réactions.
La