La liberté dans Les Mains Libres
I
Man Ray rejette les contraintes. aucune limite, aucun cadre et rien de réaliste.
Cette liberté des mains et ce rejet des contraintes, Man Ray les réclame dès le début de son activité d'artiste : le rejet de la représentation selon les règles classiques de la perspective, l'artiste peintre l'avait admirée chez l'artiste peintre Picasso. La main n'obéit à aucune règle stricte, une présence de l'adjectif libre énigmatique et une réflexion sur la liberté paradoxale. Dans ces dessins la main n'obéit plus à des règles strictes et prédéfinies, elle ne suit plus des mouvements guidés par le souci d'une copie d'objets, de personne, ou de paysage. La main de Man Ray suit une liberté qui lui est propre : celle d'une création qui paraît assez spontanée comme celle du rêve, celle de l’inconscient. ex « le rêve » : poème + dessin ——> étrangeté et onirisme sont liés ET paris / il semble que le lieu représenté par le dessin de Man Ray soit New
York ou Philadelphie où il est né, les US DONC un jeu aussi. L’ensemble est très marqué par la volonté surréaliste de se libérer des contraintes et des normes esthétiques, sa recherche de l'originalité et la présence du rêve.
II
Pour les deux artistes, l'adjectif "libres" qui qualifie "les mains" ainsi que le fond et la forme de leur travail rend compte de l'enjeu majeur du recueil, qui est l'affranchissement des règles, la liberté d’expression. ex « les mains libres » poème + dessin ——> lien poème dessin dans la création car poème illustre le dessin et ceci est novateur et différent de la relation traditionnelle entre le texte et l’image et le processus d’illustration du texte par l’image qui est ici inversé. liberté de création également. III
Toutefois cette notion de liberté peut être perçue comme paradoxale puisque
Eluard se donne tout de même une règle celui de l'illustration. Mais toute liberté a besoin d'un cadre : comment être libre sans avoir conscience de ce qu'est la contrainte ou l'obstacle à