La liberté est-elle sans principe?
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« A l’état de nature l’être humain jouit d’une liberté entière mais stérile ». Hobbes dans Le Citoyen fait bien ressortir que sans règle l’homme profite d’une liberté totale au sens où il peut faire tout ce qu’il veut mais « stérile » car il est soumis à tout ce qui plaît aux autres. La liberté est-elle sans principe ? La notion de raison s’oppose-t-elle à celle de liberté ? Il semble que oui si on considère que la liberté correspond à faire ce que l’on veut ce qu’il nous plait car à partir du moment où on fixe des règles on ne peut plus réellement faire n’importe quoi. On cherche ici clairement une définition de la liberté c'est-à-dire la liberté ce caractérise-t-elle par l’absence de principes ? Les anarchistes prônent cette liberté : l’abolition de toute forme de supériorité qui implique une liberté totale sans obstacle. Cependant il semble que ce soit en imposant certains principes que l’intérêt de la liberté se révèle et qu’on jouit d’une liberté différente, qui a un autre sens mais bien plus étendue. La liberté qui nous est octroyé à l’état de nature caractérisé par l’absence de toutes règles apparaît alors comme illusoire. Finalement on peut se demander si les principes ne sont-ils pas essentiels pour jouir d’une véritable liberté.
La liberté peut être considérée comme le pouvoir d’agir sans contraintes, extérieurs ou intérieurs. Cette définition de la liberté semble s’opposer clairement à la notion de principes qui fixent forcément des contraintes. Cependant l’existence de règles apparaît comme indispensable pour jouir d’une véritable liberté et ces contraintes apparaissent alors comme bénéfiques lorsqu’elles sont gardées dans des proportions raisonnables. C’est en imposant des règles que l’homme est plus libre dans un état. En effet la Déclaration des Droits de l’Homme présente dans la Constitution de la plupart des pays mentionne bien que la liberté doit être régis par certains principes pour que tout le monde puissent en jouir : chaque être humain